Numéro 10897888678671, à vous !
"Le grand mystère, le passage, les terres des grandes chasse, le monde de la mort... Tout ces noms qui excitent l'imagination et une curiosité malsaine...
Quand le nazegoule m'a dit "Tu es juste bon pour donjonia, SPECTRE !" j'ai trouvé qu'il manquait du respect le plus élémentaire envers ma condition et puis je me suis rappelé de ma condition : Je me suis suicidé comme un crétin pour sauver ma soeur et maintenant... Me voilà en train de monter une branche des taxi dermi dans donjonia.
Le magigax, seigneur de l'enclave m'a seulement donné l'autorisation d'un revers de la main et j'attends depuis un éon devant cette saloperie de nécrologique pour obtenir les papiers nécessaires.
Je commence déjà à me fatiguer de toutes ces conneries, alors comment trouver l'envie devenir un dieu ?"
Un petit bonhomme tout ratatiné et habillé en costume des années trente tire notre ami le chevalier demi-elfe de sa rêverie alors qu'il est en plein milieu d'une file d'attente de plusieurs kilomètres.
"Seigneur fénoril le gris ? "
"Ouais qu'est-ce t'as ?"
"T'as pas le morale hein ?"
"Attends ici à ma place et ça ira mieux."
"Bien essayé. Je crois qu'on peut faire mieux."
"Laisse tomber, je les sens à cent mètres les abrutis de slipville. Va balader ton identité secrète et tes collants un peu plus loin, ou tu goûteras à Marina."
"Sympa l'épée, mais c'est pas pour une embrouille que je suis là, mais pour un job."
Le petit bonhomme relève sa manche et montre discrètement le stigmate qui orne son poignet.
"Waow, la fraction résurrection ici, ça doit être important."
"Je ne pense pas que tu saches à quel point. Je suis là pour t'aider à retrouver ton statut de demi-dieu".
"Et comment tu sais ça toi ?
"Mon guide, J-C, est une entité toute puissante... Baisse-toi".
Alors que fénoril obéït instinctivement, un tranzexuelfe vient s'écraser non loin d'eux et se disperse dans un petit "POP !" caractéristique.
"Tiens les catapultes ascenseurs déconnent à nouveau..."
Fénoril se retourne vers le poiffond qui le suit dans la file.
"Tu veux bien me faire une faveur, asylum ?"
"Bouais ça dépend combien tu paies..."
"Un fragment."
Une petite créature s'extirpe du corps du poiffond pour rejoindre celui de fénoril.
"Eh mais qu'est que t'as fait ? c'est quoi ça ?"
"Attention l'ami, tu me dois une faveur. Tiens v'là ton fragment, crétin de débutant. Récupères moi le dossier complet d'installation d'entreprise de transport par taxi et attends ensuite ici que je vienne le chercher."
"Je vais te bouffer !"
"J'te le déconseille, tu vas être annihilé si tu tentes quoi que ce soit. Prends ça comme une leçon, et bienvenue en enfer mon gars."
Le poiffond se ravise et baisse les yeux en grognant devant les sourires de tous les spectres alentours.
"Bon, je te suis slipville, allons discuter au calme."